Une étude qui vient de paraître dans la revue Nature communications apporte un éclairage nouveau sur l'évolution de la structure de la chromatine spermatique chez les animaux et sur le mécanisme qui permet son déverrouillage à la fécondation. Ces travaux, réalisés par l'équipe "Epigénétique et formation du zygote", démontrent que le verrouillage de la chromatine spermatique par des ponts disulfures est une innovation apparue indépendamment chez la drosophile et les mammifères placentaires, ce qui constitue un remarquable exemple de convergence évolutive. L'équipe a par ailleurs découvert qu'une thioredoxine ultraspécialisée de l'oeuf permet la décompaction du noyau paternel à la fécondation.