Alors que la majorité des espèces animales ont des sexes séparés, cette
situation est rare chez les plantes à fleur. Les études les plus récentes chez
les plantes montrent que les groupes dioïques (où les sexes sont séparés) sont
en moyenne moins riches en espèces que leurs groupes frères hermaphrodites, bien
qu'ils ont évolué pendant la même durée depuis leur ancêtre commun, suggérant
ainsi que la dioécie serait une impasse évolutive.
Jos Käfer et Sylvain Mousset, de l'équipe [Sexe et Evolution->https://lbbe.univ-lyon1.fr/-Equipe-Sexe-et-Evolution-.html] du LBBE, ont détecté et corrigé un biais statistique dans cette méthode communément utilisée en biologie évolutive, leur article a été publié dans la revue Systematic Biology. Cette nouvelle méthode a été appliquée à un jeu de données élaboré avec des botanistes de l'université d'Oslo. Les nouveaux résultats ne supportent plus l'hypothèse d'une impasse évolutive. Ils ont été publiés un numéro spécial sur l'évolution du sexe du Journal of Evolutionary Biology
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