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Thèse de Vincent Foray - mardi 13 décembre 2011 à 10h00, amphi de Physique Nucléraire - Bât. Dirac
Thèse de Eliane Schermer le vendredi 28 juin 2019 à 13 h 30 (Salle de conférence, BU la Doua)
L'intervention des mathématiques dans la recherche médicale a eu des fortunes diverses au cours de l'histoire. Si à la fin du 18ième siècle les chercheurs français, comme Gavaret et Louis ont montré la voie en utilisant des outils forgés par Laplace, et enseignés par Poisson à l'école polytechnique pour évaluer l'efficacité des thérapeutiques, l'histoire récente suggère plutôt un divorce entre les deux disciplines dans notre pays, où le malentendu a sans doute son origine dans les diatribes de Claude Bernard contre les statistiques grossières faites par les médecins de son temps. En prenant l'exemple de l'épidémiologie descriptive, souvent considérée comme la moins sophistiquée des disciplines médicales, on peut montrer que la modélisation mathématique y a une importance capitale. Elle permet par exemple de juger objectivement la valeur d'un programme de dépistage ou l'impact des progrès thérapeutiques sur la survie des cancers. Aujourd'hui comme hier cette approche demande une collaboration entre professionnels des deux disciplines partageant leurs points de vue et leurs méthodes et prêts à fonder leurs progrès sur une base de connaissances communes. La disponibilité croissante de ressources informatiques sera de faible utilité si on oublie que les modèles mathématiques reposent d'abord sur la création de concepts adaptés à la discipline à laquelle on envisage de les appliquer.
Thèse de Maud Gautier le 25 septembre 2019 à 14 h, amphithéâtre CNRS Villeurbanne
These de Benjamin Hubert - Vendredi 17 décembre 2010 - 14h00 - Amphi du CNRS
Certaines théories scientifiques ne parviennent pas à s'imposer au sens commun. C'est le cas pour la théorie de l'évolution de Darwin. Cette résistance se décline de façon différente selon les cultures (elle ne s'exprime pas de la même façon en France et aux Etats-Unis, par exemple), mais elle est sous-tendue partout par des raisonnements captieux et plus ou moins implicites. La communication proposera de mettre à jour (sur la base d'une expérimentation) les croyances et les arguments qui font obstacle à la diffusion réelle de la thèse darwinienne, près de 150 ans après la publication de l'Origine des espèces.
Tous ne sont pas égaux. Les différences phénotypiques entre individus sont à la source de leurs différences de fitness. Chez les ongulés, la masse est un trait déterminant pour la survie et en reproduction. Mon doctorat et mon post-doctorat visaient à approfondir notre compréhension des causes des variations inter et intra-individuelles de la masse et de leurs conséquences sur la fitness et la dynamique de population. Pour ce faire, j'ai été chanceux de pouvoir travailler sur 2 projets à long terme (le mouflon d'Amérique au Canada et le renne au Svalbard) où les individus sont capturés, marqués et suivis tout au long de leur vie. Ceci m'a permis de quantifier l'importance relative de la variation génétique et plastique de la masse sur la dynamique de population. J'explore maintenant d'un point de vue plus mécanistique la variation plastique de la masse. Plus précisément, j'étudie les mécanismes menant aux grandes fluctuations intra-individuelles et interannuelles de la masse causées par l'interaction entre climat et reproduction.
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These de Clément Rezvoy - mercredi 28 septembre - 14h00 - ENS Lyon Site Monod (Amphi F)
Thèse de Marie-Pauline BEUGIN le vendredi 15 décembre 2017 à 10 h 30, amphithéâtre BU (La Doua)
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Depuis son apparition, il y a près de 4 milliards d'années, la vie sur la terre est soumise aux aléas de l'environnement. Beaucoup ont des effets néfastes. En réponse, les êtres vivants ont une propension à se diversifier. Ainsi, les descendants d'une même lignée ne sont pas tous identiques et certains d'entre eux sont plus aptes que d'autres à résister à ces aléas. Ils assurent ainsi des descendances qui pérennisent des formes de vie un peu différentes des précédentes. On voit alors se dessiner le schéma de l'évolution. Ces différences sont analysées classiquement par la statistique et le calcul des probabilités. Mais ces méthodes efficaces et robustes ne disent rien sur l'origine de cette variabilité. Or et depuis peu, des processus biologiques et écologiques produisant un hasard endogène ont été identifiés. Ils sont présents à tous les niveaux d'organisation du vivant, de la cellule à l'écosystème. Ils sont apparus spontanément et ont été sélectionnés car ils dotent les systèmes vivants (organismes, populations et communautés) d'une propriété essentielle : celle d'une assurance pour la vie. Ces processus sont à la fois des produits et des moteurs de l'évolution biologique. Dès lors, le hasard n'est plus perçu négativement, mais comme un fait essentiel à la vie et placé au cœur du vivant. En ce sens, on peut sans doute évoquer une « révolution copernicienne » dans les sciences de la vie. Cette nouvelle façon de voir le hasard et ses origines a de multiples conséquences, tant en ce qui concerne les bases fondamentales de la théorie de l'évolution, que des aspects pratiques de gestion des systèmes vivants..
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Voici le lien du site : http://biomserv.univ-lyon1.fr/GDRE-RA/
Dans le cadre du projet France Médecine Génomique annoncé par le Premier ministre en juin 2016, deux projets pilotes de plateformes de séquençage très haut débit ont été retenues : les projets SeqOIA (Paris-Île-de-France) et AURAGEN (région Auvergne Rhône Alpes). Après quelques rappels sur le contexte du plan France Médecine génomique, le projet AURAGEN sera détaillé avec ses 5 axes : pré analytique, analytique, post analytique, médico-économique et formation. Il s'agit d'un projet de génomique qui sera inclus dans le parcours de soins des patients présentant une maladie rare ou un cancer. Nous présenterons également les projets pilotes en lien avec le plan France médecine génomique et les retombées attendues tant au niveau diagnostique que de la recherche.
En apparence, il s'agit d'une question relativement simple dont on attend une réponse tout aussi simple. Dans le langage courant, ou en tout cas médiatique, la question est parfois posée sous la forme « le cancer aujourd'hui, une épidémie ? ». Le mode de vie actuel, les modifications environnementales, les expositions à des sources polluantes multiples alimentent, de manière légitime, les craintes de la population. Le vieillissement de la population induit également une augmentation du nombre de personnes atteintes de cancer, ce qui accentue la perception, réelle ou supposée, de la maladie : on rappelle que le cancer est, depuis 2004, la première cause de décès en France. Il n'existe pas de réponse universelle à la question initiale, pour de multiples raisons. La première réponse, d'ordre technique, est qu'il n'existe, pour répondre à la question, que des données observationnelles. Il n'est de ce fait pas aisé de faire le lien entre une cause et un effet. Or, parler de risque, au sens scientifique du terme, suppose la mise en évidence de facteurs de risque. Une seconde raison est que le cancer est une maladie qui a des composantes très différentes, et dont les causes possibles sont la résultante de différents facteurs (maladie multifactorielle). Une autre façon d'aborder cette question serait de décliner la problématique en trois questions : quel est le risque d'avoir un cancer (question initiale), le risque d'avoir un diagnostic de cancer (cas des localisations à forte prévalence), le risque de décéder d'un cancer. Notre exposé n'aura pas pour objectif de fournir une réponse définitive à la question posée mais plutôt de fournir des indications sur la difficulté d'y répondre. Les données du registre du cancer de l'Isère, mais aussi d'autres registres ainsi que les estimations nationales d'incidence et de mortalité serviront de support à la présentation.
Thèse de Mariona Ferrandiz Rovira - le vendredi 3 juillet 2015 à 14 h, salle des conférences BU (la Doua)
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